BAKIRAH

Ça y est ! Tu t’es décidé à passer ton permis de conduire ? Super ! Il s’agit d’une étape importante de la vie que je conseille à tous ceux qui rêvent d’indépendance et d’autonomie de franchir. Je l’ai fait d’ailleurs, il y a quelques jours à peine, j’ai enfin obtenu mon permis de conduire et cela n’a pas été chose facile pour moi. Tout d’abord, je ne voulais pas du tout entendre parler de cet examen. J’étais totalement hermétique à tout échange en rapport avec le permis (B) de conduire. À un certain moment, cela devenait de plus en plus compliqué pour moi d’entendre sans cesse, encore et encore cette même question : « Alors ! C’est pour quand le permis ?« . J’ai tout de même tenu dix années comme cela, à tenter de trouver des excuses valables aux yeux des autres à mon refus de passer ce fameux permis. Il m’a tout simplement fallu plus de temps que d’autres, pour me sentir attiré par cette perspective. Pourtant, je tiens à mon indépendance et j’aspire à être la plus autonome possible, mais mentalement parlant je n’étais pas encore prête à le passer. Et puis un jour d’octobre 2022, je me suis décidée à franchir le seuil de la porte d’une auto-école. Deux mois après, j’obtenais du premier coup (à deux erreurs d’un sans-faute) mon code de la route. Easy… en tout cas jusqu’ici ! Va s’en suivre un petit périple jusqu’à l’obtention du Saint Graal.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé aujourd’hui d’écrire cet article. Il aura sur moi effet cathartique ; Vous concernant, j’espère qu’il répondra à vos questionnements, et qu’il sera également une source de motivation et d’enseignement utile.

• Ne pas se précipiter à passer son permis uniquement pour faire plaisir à quelqu’un d’autre que soi-même
• Choisir l’auto-école la plus proche et la plus qualitative de son lieu de vie, de son école ou de son travail
• Réviser le code tous les jours au moins une demi-heure durant avant le jour j
• Être prêt(e) mentalement et financièrement à se lancer dans cette quête
• S’attendre à peut-être vivre une expérience difficile, mais enrichissante et bénéfique sur le long terme
• Prévoir un budget d’au moins 1200/1800 euros pour le code et entre 20 et 30 heures de conduite (dépendamment de l’auto-école)
• Se créer du temps libre pour réviser le code et prendre ses leçons de conduite
• Passer son permis le plus tôt possible quand on est prêt(e) et ce malgré la crainte
• Chercher à être un bon conducteur et non pas uniquement à conduire une voiture
• Ne surtout pas hésiter à changer d’auto-école si vous en ressentez le besoin
• Demander conseil à un ami, un membre de la famille ou autre que l’on trouve qui a une bonne conduite et avec lequel on se sent en sécurité sur la route
• Avoir confiance en ses capacités et en la fiabilité de son instinct
• Être à l’aise et fière de pouvoir conduire
• Ne pas chercher à imiter la conduite d’une tierce personne

LE CHOIX DE L’AUTO-ÉCOLE

Sachez qu’au bout que 28 heures de conduite, j’ai décidé de changer d’auto-école. La première ne me convenait plus, et bien que les moniteurs étaient sympathiques et pédagogues, leurs pédagogies n’étaient pas assez efficientes pour mon apprentissage. De plus, j’ai eu plusieurs sons de cloches, dû au fait que j’ai conduit avec quatre moniteurs différents tout du long. Croyez-moi, avoir plus de deux moniteurs pour un apprenti chauffeur ce n’est pas l’idéale. Néanmoins, ils m’ont tout de même enseigner pas mal de choses et je leur suis reconnaissante pour cela.

Il faut dire, que j’avais toutes les chances de mon côté pour une bonne assimilation. C’est pourquoi, j’insiste sur le fait de se diriger vers l’apprentissage de la conduite lorsque vous aurez vous-même décidé que le moment est venu, car sinon cela deviendra pour vous un voyage pénible, traumatisant et onéreux.

LE CODE + MES PREMIÈRES LECONS DE CONDUITE

À l’époque, j’avais un CDD qui se terminait en décembre de l’année en cours lorsque j’ai décidé de m’inscrire à l’auto-école que l’on m’avait conseillée et qui se trouvait à quelques minutes de mon travail. C’était en octobre 2022. Suite à cela, un mois et demi durant, je me suis rendu trois à quatre fois par semaine à l’auto-école pour faire des séries d’exercices, en plus de celles que je faisais chez moi. Il se trouve qu’en janvier de l’année suivante, je devais partir un mois en France et je voulais à tout prix obtenir mon code avant mon départ. C’est pourquoi en décembre 2022, je me suis inscrite pour l’examen du code de la route. Et je l’ai eu ! Bien que je pensais avoir fait six erreurs, au final, je n’en avais fait que deux. Je suis contente de ne pas m’être relâchée durant la session, car j’en suis certaine aujourd’hui, si je n’avais pas eu foi en mes capacités, j’aurais échoué à cet examen.

Le code de la route en poche, je pars un mois en vacances en France, car depuis septembre 2019, je n’avais pas voyagé, et la vie post Covid-19 a littéralement tout chamboulé. Ce mois de break, j’en avais terriblement besoin et je ne regrette pas une seule seconde d’avoir priorisé mon bien-être mental sur l’instant, plutôt que mes leçons de conduite.

Quoi qu’il en soit, le 28 février 2023, je prends ma toute première leçon de conduite. Il faut savoir que je n’avais jamais conduit de ma vie. J’avais 26 ans et hormis une fois avec un ex petit-ami, sur un parking un samedi après-midi il y a six ans de cela, je n’avais jamais posé mes pieds sur une pédale d’accélérateur. L’angoisse ! Je suis stressée, mais bizarrement tout de même assez confiante pour me retrouver derrière un volant. Après ma première heure d’évaluation, ma monitrice évalue mon nombre de leçons de conduite pour être prête pour l’examen à 45 heures. Ce n’est pas un nombre qui m’a particulièrement effrayé, mais dans mon for intérieur, j’espérais ne pas avoir à dépasser 35 heures, car financièrement parlant au-delà de ce palier, ça commencerait à devenir un peu compliqué pour moi, car pour rappel, je ne travaille pas durant cette période. Et pour des raisons évidentes pour moi, je préférais mettre toute mon énergie dans l’obtention de mon permis de conduire, plutôt que dans la recherche d’un emploi. Cela ne m’empêche pas d’avancer avec détermination et sérieux dans cette nouvelle aventure. C’est pourquoi un mois et demi durant, j’ai eu entre 4 et 6 heures de leçons de conduite par semaine. Je me rendais à l’auto-école à pied, sous le soleil ou sous la pluie, car aucun bus ne dessert à la fois l’arrêt près de chez moi et celui de l’auto-école. Quoi qu’il en soit, 26 heures de leçons plus tard, pensant être prête, ou en tout cas voulant me faire une idée de l’examen en lui-même, je décide de m’inscrire pour le passer… Premier échec.

Une petite déception, mais en toute honnêteté, je n’étais pas encore prête. Deux mois et une semaine plus tard, je me décide à reprendre quelques heures de conduite supplémentaires. Nous sommes en Juillet 2023 et je m’apprête à repasser l’examen… Deuxième échec. Pourtant, cette fois, je me sentais prête. Ce fut un premier coup dur.

Après cela, il me faut un peu plus de temps pour m’en remettre. En plus de ça, je viens de signer un tout nouveau contrat de travail, j’ai donc beaucoup moins de temps à accorder à la conduite. Toutefois, trois mois plus tard, je me sens de nouveau prête à reprendre le volant. Je décide d’ajouter 2 heures de leçons de conduite en plus, je me retrouve donc à 32 heures de leçons de conduite et là, j’en suis sûr, la troisième fois sera la bonne… Troisième échec. Cette fois-ci, mon ego en prend un coup et il me faudra un peu plus de temps pour m’en remettre. Le sentiment d’infériorité avait pris le dessus. « Pourquoi tout le monde a son permis sauf moi ?« 

CHANGEMENT D’AUTO-ÉCOLE

Cette fois, je veux y arriver ! L’envie de repasser l’examen m’est tombée dessus un jour alors que j’étais au bureau. Suite à quoi j’ai décidé d’écouter ma voix intérieure en entamant des recherches pour une auto-école pas trop loin de chez moi et également proche de mon lieu de travail.

Bingo ! Je tombe sur le site internet d’une auto-école qui attire mon attention. J’accroche à la vidéo descriptive et dans la foulée, je décide d’appeler le numéro indiqué. Dès le premier échange téléphonique avec le moniteur qui est également le directeur de l’auto-école, j’ai su que j’avais trouvé ma nouvelle maison. Cette fois-ci, ça ne pouvait que bien se passer, car c’est moi qui l’ai choisi.

Une évaluation de conduite plus tard, le verdict tombe, il me faudra sept heures de conduite en plus pour être fin prête à repasser et obtenir mon permis.

MON OBTENTION DU PERMIS DE CONDUIRE

Un an, un mois, cinq jours et 39 heures de leçons après ma toute première heure de conduite, je repasse à nouveau mon examen de conduite. Cette fois-ci, et par chance comme les trois fois précédentes l’examinateur est sympa et professionnel. L’examen se déroule plutôt bien, dans une atmosphère agréable. Bien qu’au fond de moi, je sois tout de même angoissée à l’idée de possiblement encore louper mon permis de conduire. Mais je suis plus confiante que douteuse, donc je préfère m’appuyer sur le positif, et j’ai bien fait ! J’étais stressée, mais j’ai tout de même réussi à maintenir mon calme et cela a joué en ma faveur. 25 minutes plus tard, l’examen se termine et je me sens extrêmement soulagée. L’examen ayant eu lieu le matin, je décide de passer le reste de ma journée au cinéma afin de ne pas trop me préoccuper du résultat.

La nuit passe et le lendemain matin de l’examen aux alentours de 5h40, je me réveille en sursaut et décide de vérifier si le résultat est tombé. Je vois le mail me disant de me connecter sur le site RdvPermis, car le résultat est bel est bien là… Favorable !!!! 27 points sur 31. ENFIN ! J’ai 27 ans, et je viens d’obtenir mon permis de conduire ! Quel soulagement !!

VIDÉOS CONSEILS

Grâce à ces comptes et vidéos YouTube (entre autres), j’ai pu obtenir des conseils significatifs pour apprendre à une meilleure conductrice, et à correctement me préparer pour l’examen. Cela m’a aussi aidé à avoir la motivation pour ne pas abandonner.