COMMENT PHILOSOPHER ?


Bien sûr, ce titre est à prendre au second degré. À part suivre des cours de philosophie, s’informer dessus par le biais de livres, de films ou des documentaires et laissé déambuler son propre esprit sur divers sujets, à mon échelle, je ne peux pas réellement vous donner d’autres conseils que ceux-là. Toutefois, comme il s’agit là de mon blog, je peux vous dire comment est-ce que j’aborde la philosophie et le fait de philosopher moi-même.

Pour faire simple, lorsque je prends l’initiative d’approfondir mes connaissances et d’aiguiser ma propre réflexion sur un sujet (de philo ou non), je m’aventure dans une sorte de jeu de questions-réponses avec moi-même. C’est-à-dire ? Je me pose des questions, j’y réponds et je me contredis de toutes les manières possibles, avec les meilleures formulations qui me viennent à l’esprit et ce même si à la base, je suis d’accord avec une première pensée. Je fais en sorte de trouver des éléments, des contradictions, des pans de réflexions plus solides ou tout simplement qui diffères de ma pensée «originelle». De cette façon, je suis apte à pouvoir répondre à une tierce personne sur un thème en particulier et ça me sert surtout à pouvoir détailler et découvrir qui je suis et comment je réfléchis. En gros, j’ai un débat avec moi-même.

Mais mon but n’est pas de gagner contre moi-même, car premièrement comment est-ce que saurai qu’elle moi a réellement gagné (lol) et ensuite, je ne cherche pas (toujours) à avoir THE argument *drop the mic*. Pourquoi ? Parce que je veux rester dans mes valeurs et fidèles à moi-même. Alors oui, sous cet angle-là je peux tout à fait trouver des argumentations, des tournures de phrases qui sauront faire mouche lors d’une simple discussion ou d’un débat. Mais dans l’ensemble, je veux d’abord avoir des repaires, des idées fixes et trouver le chemin le plus court (parce que je suis d’abord passé par le chemin le plus long) à mes futures réflexions. Je n’ai pas peur d’abandonner une pensée pour une autre. De toute façon, tout ceci prendra fin tôt ou tard. Mais le plus important pour moi, est de ne pas prendre mille fois le même chemin de réflexivité pour un seul sujet. Même si je sais, qu’on est amené à changer aux fils des ans et à découvrir de nouvelles choses. Néanmoins, on ne change pas tout son être en une vie, j’en suis persuadé.

Dans l’ensemble, j’espère avoir été clair.

Ensuite, je dirais que lire des livres écrits par des philosophes, des auteurs (roman, fiction, thriller…) et ne pas avoir peur d’écouter des discours qui ne correspondent pas aux nôtres, peut aussi beaucoup alimenter sa manière de réfléchir et d’approcher certains sujets. Je peux aussi bien trouver un sujet de réflexion dans un livre Harry Potter que dans Le Rouge et le Noir de Stendhal (je sais, comparaison osée).

Pour moi, bien philosopher, c’est également, voire surtout, ne pas avoir peur de sa propre pensée et ne pas se donner de limites. Je sais que ça peut faire peur, et si vous n’êtes pas à l’aise avec cet exercice, ne le faites pas, mais de mon point de vue, il faut parfois toucher le fond afin de savoir comment remonter à la surface et aussi savoir ce qui se cache en dessous. Pas nécessairement pour le plaisir d’avoir l’information, mais principalement pour pouvoir reconnaître quand on est face à des situations, des personnes ou soi-même dans un point de jonction qui pourrait nous être fatal d’une façon ou d’une autre.

Savoir philosopher, c’est se respecter et respecter sa propre philosophie. Mais c’est également maîtriser son esprit, apprendre à se connaître et savoir s’écouter. Ça s’apprend et je ne pense pas maîtriser la chose à la perfection. Cependant, je pense qu’il y a une bonne façon de philosopher, sinon je n’aurais clairement pas créé cette page, mais il s’agit là de ma façon à moi. Il n’y a absolument aucune de bonne raison de suivre à la lettre ce que je dis à part si vous êtes du style à aimé expérimenter des choses ou que vous, vous retrouvez dans ce que je dis. Vous êtes vous, et vous seul possédez votre savoir.

Merci de m’avoir lu.