Petit texte, écris d’une traite…
Parfois, c’est dur de s’aimer (soi-même), encore plus quand on se connaît bien, trop bien. On en vient à s’écoeurer, se détester, se prévoir, se perdre. Qui suis-je ? Et pourquoi ? Je crois que c’est la question à un million que l’on se pose tous au moins une fois dans sa vie. Que ce soit à haute voix ou dans le secret de ses pensées, on s’interroge tous sur notre existence. Ce pour quoi on fait certaines choses et pas d’autres. C’est compliqué de s’aimer (soi-même) et je ne vais pas mentir, je n’y arrive pas toujours. Je me connais trop bien et si peu à la fois, comment être sûr que je ne joue pas un rôle avec moi-même ? Parfois, ça fait mal de s’aimer. Savoir qu’on a fait du mal ou qu’on à tort à propos de quelque chose, mais se convaincre et s’aimer assez pour se dire « hé, ce n’est pas si grave« . Parfois, j’ai peur de m’aimer. Savoir que je ne les aime pas et tout de même les montrer, ces parties de moi à d’autres que je préférerais cacher, parce que j’ai envie qu’on m’aime, j’ai envie qu’on m’écoute, j’ai envie qu’on me voit. Parfois, j’ai le mal d’aimer. Et si la personne que j’ai en face, se joue de moi ? Et si on ne me comprend pas ? Et si ? … et si… trop de doutes. J’ai envie d’avancer de continuer, mais ce n’est pas toujours facile. Encore moins quand tu sais ce qui t’attends. Tu essaies de te convaincre par A+B que peut-être les choses se passeront différemment, mais la vérité, c’est que tu n’es pas si bête. Parfois, tu sais que la suite ne sera pas rose et tu pleures et pleures encore, en espérant retirer ces épines que tu as dans le cœur, la tête, dans la chair et tu as encore plus peur de demain. Parfois, j’ai envie de tout arrêter. Parfois, je suis fatiguée. Parfois, je me sens transparente. Mais tout le temps, je fais de mon mieux pour avancer et j’espère que toi aussi.
— Maiyghan
23H : QUAND L’ENNUIE ET LA CONSCIENCE PARLENT ENTRE ELLES
Loin de moi l’idée de plomber l’ambiance avec ce texte ci-dessus, mais à vrai dire il est 23h50 chez moi et je me pose plein de questions. Je déteste quand je suis comme ça, mais du coup je me suis dit pourquoi ne pas écrire quelques mots qui me passent par la tête. J’aime beaucoup écrire, jouer avec les mots, trouver de belles phrases compliquées pour dire les choses les plus simples. Ça fait partie de moi. Mais mon côté perfectionniste se mélange parfois à ma flemmardise, tellement que souvent je n’arrive pas à les différencier l’une de l’autre. Ça t’arrive à toi aussi ?
Sincèrement, cet article n’est absolument pas intéressant. Cependant, je vais tout de même le poster, parce qu’il me faut du contenu et qu’après tout c’est mon blog, donc je fais ce que je veux (hihi). Mais je ne sais pas, j’avais envie de partager ça. Peut-être que demain je le supprimerais, qui sait. Sinon j’espère que vous allez bien et que vous tenez le coup malgré le coronavirus. Moi j’ai un peu peur. Pas par rapport au Covid19 mais par rapport à tous les efforts que je vais devoir faire une fois cette vague passée. Je sonne peut-être comme la fille la plus fainéante de la terre (et peut-être bien que je le suis), mais j’ai parfois peur de mettre un pied devant l’autre. J’ai des projets, j’ai le désir de l’ambition, j’ai l’ambition, mais je me mets des freins. Pourquoi ? Je crois qu’en vrai cette question ne compte pas tant que ça. Il faut juste le faire. Mais j’ai souvent peur, mais je crois qu’il ne faut plus. Je ne sais pas toujours comment aborder la vie, mais je sais que ce que je fais en ce moment n’est pas la chose à faire si je veux avancer.
Si tu m’as lu jusqu’à là merci, je ne sais pas si cet article allumera une quelconque mèche éteinte chez toi, mais c’est juste un article sans chichis… rien de très profond. Sur ce, bonjour, bonsoir, quelle que soit l’heure à laquelle tu lis ceci. Prends soin de toi, ciao !