Ces derniers jours, je me sentais un peu triste et je sentais ma confiance en moi baissé radicalement. Alors, j’ai fait ce que je fais toujours lorsque je vais mal, j’ai laissé sortir ma colère et mon mécontentement. J’ai pleuré, beaucoup, j’ai écrit un peu, j’ai médité, j’ai réfléchi sur mon cas, et me voici aujourd’hui. Comme je suis persuadé de ne pas être la seule à devoir me confronter à ce genre de situation, j’ai décidé d’en écrire un petit article. Article qui je l’espère, pourra toi aussi t’aider à te sentir mieux et à repartir sur les chapeaux de roue.
ps : lis jusqu’au bout pour une petite surprise à la fin
C’EST QUOI UN BON A RIEN ?
On se sent tous bons à rien pour diverses raisons. Soit on ne se trouve pas assez compétent, pas du tout talentueux, peu méritant, à la traîne par rapport aux autres ou tout simplement que l’on aime pas sa vie. Toutes ses émotions et ses interrogations sont selon moi, légitimes et peuvent surgir à un ou des moments précis. Peut-être traverses-tu en ce moment une période très stressante et nouvelle de ta vie, et que de ce fait, tu ne t’es pas encore accommodé convenablement à ce changement. Ou peut-être bien que tu te trouves encore face à cette même jonction qu’il y a trois ans, mais que pour plusieurs raisons, tu as du mal à aller de l’avant et à laisser le passé derrière toi.
Je ne suis pas là pour te dire ce qui est bien ou mal, ce que tu dois absolument faire ou ne pas faire, mais il est clair que si tu lis cet article, c’est que tu cherches un moyen d’apaiser ton cœur.
Tout d’abord, je ne peux pas te faire croire en des mots si toi-même, tu n’y crois pas. Et très probablement que tu es à l’instant même brouillé par des pensées négatives. Mais quoi qu’il en soit, j’espère que mes paroles sauront faire écho en toi. Car nous sommes tous soient légitimes ou illégitimes au bonheur, il n’y a pas d’exception (à mon sens). Nous sommes un tout, mais il n’en tient qu’à toi de choisir quel versant du tableau te parle le plus.
IL N’Y A PAS DE BONNE REPONSE À LA QUESTION : « SUIS-JE UNE MERDE ? » !
Tout comme il n’y a pas de bonne question, pouvant mener à nous faire dire qu’on en est une. Quand on prend le temps d’atténuer sa douleur, ce qui suit est logique. La seule échelle à laquelle nous devons nous mesurer est celle de nos valeurs. Si pour toi, le respect de tes propres valeurs est une chose qui a une très grande importance, alors agis comme tel. Plus facile à dire qu’à faire ? Je sais ! Mais sache qu’il y aura forcément des fois où tu te sentiras plus nul que d’autres. Pourquoi ? Parce que la vie, met inévitablement sur notre chemin, des épreuves qui nous mènent à agir hors du cadre de nos valeurs. Dans ces cas-là, un choix plus ou moins cornélien s’offre à nous. Et très régulièrement, ce ne sont pas uniquement nos valeurs qui pèsent sur la balance, mais également notre ego. Ce bon vieux ego qui de mon point de vue, est essentiel à soi, mais qui peut nous faire prendre des décisions qu’on aurait préféré ne jamais devoir prendre.
Néanmoins, il n’en tient qu’à soi de choisir si on dépassera de beaucoup ou pas, nos propres limites et aussi de savoir à quel point celles des autres pèsent dans la balance. Ceci étant dit, est-ce que cela veut forcément dire qu’on est une merde lorsque l’on ne respecte pas à la lettre nos propres valeurs, que l’on dépasse nos limites et qu’on ne satisfait pas toutes nos attentes ? C’est une question très personnelle, à laquelle je te laisse la responsabilité d’y répondre. Imaginons que vous soyez comme moi et que pour vous le fait de cocher toutes les cases, soit une chose d’une extrême importance. Je vous dirais, que vous avez tout autant intérêt à savoir naviguer en temps de pluie, que de seulement vouloir profiter (tranquillement) du voyage. Et je ne sais pas si la phrase qui va suivre va te rassurer, mais comprend bien qu’il s’agit là du travail de toute une vie. Au moins ça, c’est sûr et certain. On ne finit jamais d’apprendre, de trébucher, d’essayer, de perdre, de gagner et d’espérer. Ce sont des étapes indissociables de la vie… de ta vie. De plus, tu peux me croire quand je te dis que je sais au combien cela peut être pénible de prendre sur soi. Parfois, j’en ai plus que marre de devoir apprendre ces fameuses leçons de la vie. « C’est bon, j’ai passé l’âge d’aller à l’école ! » que je me dis. Puis, une fois la tempête intérieure passée, et que j’arrive à prendre de la hauteur sur ce qu’il est en train de m’arriver, je prends conscience que même sans voix, la vie me laisse toujours la voie pour mettre en pratique ses leçons. Ce que je veux dire par là, c’est que bien que la vie en tant que telle ne soit pas dotée de la parole, mine de rien, à travers tous les hauts et les bas de notre quotidien et les épreuves que l’on traverse grâce ou à cause d’elle, on a toujours le choix d’agir en fonction de ce que l’on a appris, malgré soi, dans le passé. Elle [la vie] nous laisse toujours le champ libre pour appliquer ou non, ce que l’on sait.
Que veux-tu ? (il n’y a pas de bonne réponse) : Faire de belles peintures ou être un bon peintre ?
Et là, tu dois te demander, comment est-ce qu’on différencie un bon peintre d’une bonne peinture ? Et puis il y a cette histoire de légitimité qui rentre en compte. Ok, ok, minute papillon ! Il existera toujours et uniquement deux camps : Toi et les autres. Et bien, que ton propre avis sur toi-même a le droit de changer et il sera fortement susceptible d’évoluer avec le temps, tu seras toujours toi. C’est-à-dire, que tu sais quels outils tu utilises. Tu as pleinement conscience de la qualité de la toile que tu possèdes et des techniques qui t’ont été inculqué depuis petit(e). Tu ne pourras jamais te défaire de ton essence. C’est à la fois effrayant et rassurant. Imagine deux secondes que tu sois une personne totalement différente toutes les semaines, tu n’auras pas le temps d’évoluer, de retenir et encore moins de t’accommoder à ta propre personne. Ce que je cherche à te faire comprendre et dire, c’est : Est-ce que tu veux avoir les compétences de tes résultats ou uniquement les bons résultats ? Tu pourras mentir au monde, mais tu ne pourras pas te mentir à toi-même. Par rapport à ton système de valeurs, et cela doit être ton seul et unique point de repère, où te situes-tu ? Je ne suis pas en train de dire que les autres ne comptent absolument pas. Pas du tout ! Mais si tu ignores, ne serait-ce que la personne que voudrais être, et quelle sera ta prochaine étape, peut-être pas les dix prochaines, mais uniquement celle qui suit, tu te feras toujours malmener de façon consciente et inconsciente par la vie et les autres. Bien sûr, la vie est telle qu’elle est. Parfois on ne choisit pas d’être « meilleur » ou plus « mauvais » qu’un autre (selon ses propres valeurs et ce que les autres considèrent comme remplissant les critères pour l’un ou l’autre), ça nous tombe plus ou moins dessus. Mais encore une fois, est-ce que vous accordez plus d’importance à vous-même (le peintre) ou à vos peintures ? Cela va de soi, choisir les deux est ce que l’on désire quasiment tous. Toutefois, dans notre for intérieur, on sait ce qui prend le dessus. Peu importe les critères qui vous font pencher d’un côté plus que de l’autre. Les autres n’ont pas besoin de les connaître.
Bravo ! Tu peux y arriver ! Go on !
Cet article, aurait pu être encore plus long, mais je décide de m’arrêter ici. Je pense avoir dit l’essentiel, tout en ne donnant pas de façon excessive, mon avis personnel.
Le plus important est que vous vous faciez votre propre image de vous-même. Bien évidemment, je voudrais vous convaincre que vous n’êtes pas si nul que ce que vous voulez bien le croire, mais je ne peux pas injecter des pensées auxquelles vous n’adhérez pas. Cependant je pense que quiconque qui a, ne serait-ce qu’une minute déjà fait face à la vie, est un battant. Ce n’est pas facile ici-bas, mais ce n’est pas moi qui vais vous l’apprendre.
Si vous avez des questions ou que vous voulez échanger avec moi sur le sujet, n’hésitez surtout pas à me laisser un commentaire.