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FROM PURRR! TO …
Le 5 août 2014, une jeune femme de bientôt 19 ans sort un EP composé de cinq titres, intitulé : Purrr! À cette période, cela fait déjà quelques années que l’auteure de l’œuvre en question à un pied dans le monde de la musique. Parmi les morceaux présents sur cet Extended Play, So High, un titre cloud à la mélodie enchanteresse, se démarque largement des autres. Au fil des semaines et des mois, ce premier édifice de la passerelle qui guidera le public à la jeune rappeuse, deviendra une de ses chansons les plus populaires. Comme elle l’explique dans de nombreuses interviews, Amala Dlamini ne connaît rien d’autre que le rap et la musique, car c’est tout ce qu’elle a toujours fait. Issue d’une famille de musiciens, elle est passionnée de danse, influencée par ses films, ses chanteurs et ses dessins animés préférés ; tout ceci mélangé à sa personnalité excentrique et spontanée, sans nul doute, Doja possédera très tôt tous les éléments nécessaires pour devenir une artiste influente. Mais qui est cette fille capable de faire un strike dès son premier essai ? Qu’en sera-t-il de son succès ? Va-t-il durer, s’intensifier ? Ou deviendra-t-elle une One Hit Maker ? Bienvenue, je vais vous dire la (très) brève histoire d’Amala Ratna Zandile Dlamini aka Doja Cat.
J’ai découvert Doja Cat en 2015 et je dois dire que je suis immédiatement tombé sous son charme. À l’époque, je ne connaissais pas beaucoup de titres d’elle. Je ne savais même pas qu’elle avait un compte SoundCloud, je l’ai découvert un ou deux an après. Mais une chose est sûre, j’avais déjà pour habitude d’abuser du bouton replay, en ce qui concerne Doja. No Police, Nunchucks et So High sont mes titres préférés de Purrr!. Et même si je n’ai pas cité les autres, l’intégralité de l’EP mérite d’être écouté, sachez-le.
Je dirais que j’ai plus assidûment commencé à écouter les musiques de Doja Cat, lorsque j’ai commencé à la suivre sur les réseaux sociaux et plus précisément sur instagram. À cette époque, elle faisait pas mal de live et elle était très active sur les réseaux. C’est donc vers 2016/2017, que j’ai commencé à m’intéresser un peu plus à elle et à chercher des interviews, afin de connaître un peu plus son parcours, etc…


En 2018, elle sort son tout premier album éponyme, composé de 13 titres. J’étais très excité à l’idée qu’elle puisse enfin sortir cet opus. Même si j’ai lu plus tard, qu’elle était déçue d’Amala, je trouve que c’est un bon premier album. J’ai apprécié et téléchargé plus de la moitié des morceaux. Pour ma part, j’aime tout particulièrement : Wine Pon You, Wild Beach, Morning Light, Casual et Boby Language.
Je n’ai jamais trouvé que le succès mondial que Doja commence à avoir actuellement, a pris du temps à arriver. Elle a toujours été constante et investit. Ce succès et cette reconnaissance, ce n’était qu’une question de temps avant que tout cela ne se manifeste dans sa vie. « First thing a girl did was a bop », cette punchline extrait du morceau Boss Bitch, montre qu’elle avait déjà confiance en elle à l’époque et que bien que le monde la découvre maintenant, elle a toujours produit de la musique de qualité. Avec les années qui ont passé, on comprend que ce succès presque quasi-instantané, était en fait un très beau présage pour la suite de sa carrière.
Dans l’interview ci-dessus, Amala explique qu’elle a pas mal déménagé dans sa vie de jeune fille. Elle dit avoir vécu à New-York, puis en Californie, qu’elle était très sportive, qu’elle a notamment fait du skateboard et également beaucoup de danses. Elle explique que ses parents la supportent et qu’ils sont fiers d’elle. Ce qui est très intéressant, c’est de l’entendre expliquer à quel point les films et dessins animés qu’elle regardait étant enfant l’ont influencé. Car effectivement, ce genre d’influence s’entend totalement dans sa façon de rapper et de prendre des voix différentes. Cela se matérialise aussi dans les visuels de ses clips, car ils sont majoritairement colorés, avec beaucoup de décors, d’effets et les costumes/tenues qu’elle porte sont travaillés et accentue bien sa personnalité. Elle raconte que du fait qu’elle était à la fois renfermée sur elle-même, mais malgré tout extraverti, a fait qu’elle est, qui elle est aujourd’hui, et que ça lui a donné le temps de travailler et créer son propre univers. Pour finir, elle explique ne pas trop écouter de rappeuse (à la période durant laquelle l’interview a été tournée), car elle craint qu’elles ne l’influencent indirectement. Doja Cat confesse aimer sa voix et la façon dont elle sonne quand elle rap et que du fait qu’elle est douée pour imiter d’autres voix, écouter d’autres femmes qui font du rap, est une chose qu’elle évite de faire.
C’est une interview parmi tant d’autres, très intéressante que je vous invite à regarder si jamais vous voulez en savoir plus.
HOT PINK

Cet album est l’album de la maturité. Amala vient d’avoir 24 ans et décide de sortir un peu de sa zone de confort, de faire de la musique qu’elle aime et d’épouser sa vision du rap. Hot Pink sort le 19 novembre 2019, et il est introduit au monde avec le lead single Bottom Bitch, sorti un mois plus tôt. Néanmoins, ce sera le titre Rules qui fera parler d’elle et qui réussira à attirer l’attention sur ses qualités d’artiste. La suite nous la connaissons tous, Tik Tok rentre dans l’addition et fait du single suivant, c’est-à-dire Say So un titre au succès planétaire. Le remix en featuring avec la Queen Nicki Minaj, réussira même à se placer en tête des ventes Billboard Hot 100 aux USA et plusieurs autres pays et de ce fait devenir le tout premier numéro à la fois de Nicki Minaj, mais également de Doja Cat. De plus, Say so est le premier featuring avec deux rappeuses à atteindre ce palier.
Doja Cat, c’est désormais une identité visuelle définie. Qu’elle soit, sur, ou en dehors de la scène, la belle ne cesse de créer et peaufiner son style. Cette femme à l’art d’être elle-même en toutes circonstances et sans complexe. Avoir un titre nommé Waffles are better than pancakes, un clip tel que Mooo! et tout simplement s’appeler Doja Cat, sont les preuves d’une personnalité singulière et assumée.
Alors, c’est ça la clé du succès ? Beaucoup de personnalité, énormément de talent et une décomplexion totale ? En tout cas, pour elle, ça a marché. Mais je dirais qu’elle est surtout née à la bonne époque. Elle ressemble à son temps. Amala est sensible, versatile, drôle et créative.
🛸 UNE NOUVELLE ÈRE
« Qu’est-ce qui a inspiré le titre de l’album Planet Her ? Je voulais voyager hors de la planète Terre et inspirer les gens sur le plan esthétique des clips vidéo, mais également dans le choix de mes mots, dans les mélodies et dans les diverses combinaisons possibles musicalement parlant […] » – Doja Cat, interview MTV News

Le 7 avril est annoncé le titre Kiss Me More en featuring avec SZA. Le 9 avril le clip ainsi que le single sont disponibles sur youtube et toutes les plateformes de streaming. À ce jour, il comptabilise déjà plus de 117 millions de vues. Le 11 juin 2021, c’est au tour du second single Need To Know d’être annoncé. C’est à ce jour, mon clip préféré d’elle. J’adore ! On sent que le budget a totalement été explosé et le clip est sublime. Très extra-planétaire et cinématographique.