NWAAR EST LA VIE
Damso est un artiste, un homme possédant un objectif authentique et une vision brute de ce qu’est la vie. À sa façon, il arrive à montrer, dénoncer et mettre en lumière les contrastes que possède cette dernière. Et bien qu’il l’a décrit comme noire (nwaar), William Kalubi, de son vrai nom, à tout de même choisit de faire d’elle le sceau de la grandeur qui dorénavant sera audible et lisible à travers sa musique et dans ses messages. Désormais ce gimmick qu’est le mot « vie« , se retrouve sur ses vêtements, et même dans l’intitulé de son documentaire, sorti le 5 février dernier sur la chaîne youtube belge : Tarmac.
Je ne sais pas si vous avez déjà pris le temps d’écouter une interview de Damso, mais elles sont littéralement des capsules temporelles pleines d’émotion et d’éveil. Me concernant, à chaque fin d’interview, j’ai l’impression d’avoir appris davantage sur moi, c’est très étrange. Lorsque je l’écoute, je me questionne et me positionne en fonction de ses réponses et c’est vraiment très enrichissant de l’écouter parler et exprimer sa façon de voir les choses.
Quoi qu’il en soit aujourd’hui, j’ai décidé de vous partager très brièvement mon avis sur ce documentaire et Damso en lui-même. Cet article était censé sortir le même jour de la mise en ligne du documentaire ou maximum deux ou trois jours après, mais j’ai été un petit peu débordé. Qu’a cela ne tienne, je pense que ça ne changera pas grand-chose si je vous en parle seulement aujourd’hui.
Je précise, le documentaire est très clair. Il ne s’agit pas là d’une critique, mais plutôt d’un simple avis. J’ai tout simplement envie de vous en parler. De plus, Damso est un artiste que j’affectionne, donc je fais d’une pierre deux coups.
« INDIRECTEMENT […] TU PEUX TE SENTIR INFERIEUR PARCE QUE LES MEILLEURES CHOSES NE SONT PAS LÀ OÚ TU ES, MAIS TOUJOURS AILLEURS. »
REMETTRE LES CHOSES À LEUR PLACE !
L’Afrique est superbement sublime et tristement misérable. L’engagement de Damso pour sa patrie m’a dès le départ semblé sincère et elle l’est ! Il ne s’agit pas là d’une fausse âme patriotique. Il est venu et a directement mit les barres sur les T. Terminer l’invisibilité, terminer la négligence, terminer les carences, l’Afrique et les Africains existent et il est hors de question que leurs sorts soient laissés à l’abandon.
On peut voir que durant cet efficient documentaire de Robin Conrad, QALF est l’artère centrale à travers laquelle les ambitions, les souhaits et les réalisations de Damso, sa famille et toute son équipe transparaissent. La musique parle pour lui. Certes, c’est un documentaire sur Kinshasa et son lien à sa terre natale, mais c’est tout de même un peu plus que ça. Comme une sorte d’avertissement, un crie du cœur faisant comprendre à tous ceux qui sont concernés de près ou de loin par ce que subit l’Afrique en ce moment, qu’il fera en sorte que rien ne demeure impuni. « Vie sur nous !«
Mais malgré ça, Damso reste humble et conscient du chemin à faire. Il ne s’autoproclame pas sauveur, au contraire, il est le maillon d’une chaîne qu’il espère encore longue et robuste pour les Africains.
C’est un joli documentaire. J’ignore si vous l’avez regardé, mais en tout cas, je vous le conseille. Il vous permettra d’en apprendre un peu plus sur Damso, sa musique et ses objectifs. Merci de m’avoir lu.