¡HOLÀ! NEW YORK – SPIN OFF : NADIA Y LÙ
Comme nombreux d’entre vous, j’ai été un peu peinée de ne pas voir les noms de nos deux (ex) meilleures ennemies préférées : Nadia et Lù, lors de l’annonce des Histoires Courtes signées Netflix. Je ne sais pas s’ils comptent remédier à la chose d’ici peu, mais qu’à cela ne tienne, j’ai décidé de créer ma propre histoire courte. J’espère de tout cœur que celle-ci vous plaira. N’hésitez pas à la partager si elle vous plaît.
Je ferai en sorte de la traduire en espagnol dès que possible !
Like many of you, I was a little disappointed not to see the names of our two favorite (ex) best enemies : Nadia and Lù, when the Netflix Short Stories were announced. I don’t know if they’ve planned to remedy this situation any time soon, but I’ve decided to create my own short story. I sincerely hope you’ll like it. Feel free to share it if you do.
I will make sure to translate it into Spanish as soon as possible !
ENGLISH STORY → PAGE 2
Voilà déjà un mois que Nadia et Lucrecia sont à New-York et tout se passe au mieux pour elles. Du moins, en partie. Mr Jenson, leur professeur d’histoire semble ne pas trop apprécier Nadia et ceci a le don de perturber la jeune fille. Quant à Lù, elle doit se heurter aux piques d’une des filles les plus populaires.
- Regarde Nadia !
S’exclame Lù en se dirigeant vers elle avec son ordinateur.
- Quand je te dis que cette garce de Yasmina me cherche, voici la preuve que je n’invente rien. Regarde ce qu’elle a posté sur son compte instagram. Cette maison ne te dit rien ?
Nadia regarde l’image que Lù lui montre, dubitative.
- On dirait la maison que tu m’as montrée la semaine dernière. Celle que tu voulais louer pour faire la fête et t’introduire aux élèves de la classe, dit-elle en se mettant une couche de vernis transparent sur ses orteils.
- Cela ne fait même pas un mois que je suis ici et voilà que je dois déjà batailler avec une ringarde pour être la reine de ce bahut. Moi qui pensais que j’aurais au moins une année de répit. Elle est ridicule, sérieux ! Sa légende dit : « Ma location pour les 2 prochaines semaines #CoolGirl #IGOTIT ». Elle me provoque. Je n’arrive pas à croire qu’elle a pu se procurer cette baraque avant moi. This Bitch !
- C’est normal, depuis que ton père t’a coupé les vivres, c’est compliqué pour toi d’en mettre plein les yeux et de mener le train de vie que tu avais avant. Elle a dû glisser un plus gros billet c’est tout.
- Tu n’étais pas obligé de remuer le couteau dans la plaie, tu sais ? Eh bien, je vais l’avoir à son propre jeu, c’est tout !
- Ah oui et comment ?
- Je vais louer une salle dans un hôtel quatre-étoiles et je vais inviter une célébrité. Comme ça, elle se sentira bien bête et saura qu’il ne faut pas jouer sur mes plates-bandes, rétorqua Lù comme s’il s’agissait là d’un cri de ralliement.
- Tu devrais plutôt te concentrer sur tes devoirs au lieu de perdre ton temps avec ces futilités, lui conseilla Nadia tout en s’asseyant sur son lit.
- Ce n’est pas toi qui étais prête à frapper à la porte de tous les tailleurs de New-York juste parce que monsieur Jenson s’est plaint en cours qu’il trouvait son tailleur actuel incompétent ?
- Non, ce n’est pas la même chose. Monsieur Jenson est un professeur et un professeur ça donne des notes. Ces notes comptent pour la moyenne – moyenne qui me fera passer en classe supérieure.
Depuis leur arrivée, Lù et Nadia qui avaient l’habitude d’être les deux premières de la classe se retrouvent aujourd’hui, respectivement : 9ème et 11ème d’une classe de soixante-dix-sept élèves et ceci dérange beaucoup Nadia. Lùcrecia, s’était déjà mise en tête que suite à tous les derniers bouleversements qu’elle a vécu dans sa vie et aussi dû au fait que le niveau scolaire à New York est différent que celui à Madrid, qu’il lui faudrait du temps pour s’ajuster à sa nouvelle vie. Elle s’est donné trois mois pour avoir un meilleur niveau en classe et au moins arriver dans le top cinq des meilleurs élèves.
Mais ce n’est pas le cas pour Nadia, qui ressent une pression autre. En plus d’être loin de Guzman et de sa famille, elle sait que même si Lù ne mène plus le même train de vie qu’avant, elle a tout de même un père riche et de nombreux contacts.
- Nadia, tu devrais arrêter de te soucier autant de ce que les gens pensent de toi.
- Dit celle qui cherche à mener une vendetta contre une camarade de classe qu’elle connaît à peine.
- Non, non ma belle, je t’arrête tout de suite. Pour ma part, j’essaie juste de créer mon nouvel empire et de me faire un statut. Toi, tu es prête à être l’assistante d’un enseignant juste parce qu’il n’a pas aimé ta remarque lors du cours sur l’histoire des Rois de France et que tu as eu deux B- et une note de 74/100. Mais flash info Nadia, les professeurs d’ici ne sont pas comme à Las Encinas, ils ont l’habitude avec les lèche-cul.
- Je déteste cette expression. Je la trouve grossière.
- Rhô, qu’est-ce que tu peux être chiante parfois. Je vais dans ma chambre.
- Non attends, Lù, l’interpelle Nadia. Et si on sortait juste vingt minutes ? Ça va faire trois jours que je n’ai pas mis un pied dehors et je sens que ma tête va exploser si je reste ici, ne serait-ce qu’une heure de plus.
* roucou *
- Et ces pigeons, dit-elle en se massant les tempes avec insistance, je n’en peux plus de ces pigeons.
- Ok ! Je m’habille et on sort.
Sur le chemin qu’elles décident d’emprunter, Nadia se livre à Lù. Elle lui dit combien elle est anxieuse à l’idée de retourner en Espagne pour le mariage de sa grande sœur et de revoir Guzman. Combien sa solitude la pèse ici depuis qu’elle est dans cette université, mais aussi ô combien d’un côté elle adore être là, car elle sent que son destin est sur le point de basculer. De son côté aussi, Lucrecia décide également de se confier un peu, à sa manière et lui explique comment est-ce que le fait d’être célibataire et financièrement (presque) indépendante lui fait voir la vie autrement.
- Tu sais Nadia, depuis que je suis à New York, j’ai pleuré deux fois. Une fois à cause du stress et la deuxième fois parce que j’avais cassé ma paire de talons hauts rouge que j’adore. Les bouches d’égout ici, c’est vraiment ce qu’il y a de pire ! Qu’importe. Tout ça pour dire, qu’on est dans le même bateau. Et vraiment, je n’aurais pas pu imaginer vivre cette aventure avec qui que ce soit d’autre. Tu es comme une sœur pour moi et entre sœurs, on évite de se mentir. Je sais que tu peux le faire et ne t’en fais pas pour Guzman. Quand il est amoureux, il peut être le meilleur petit ami au monde.
- Merci Lù. Venant de toi, ça me touche beaucoup.
- Oh ! Je sais ! J’ai trouvé !
S’écrie soudain Lucrecia.
- Quoi ? Qu’est-ce que tu sais, demande Nadia surprise.
- Je vais louer un bateau. Ça ! Ça sera spectaculaire !
- Attends, tu penses encore à en mettre plein la vue à cette fille ?
- C’est plus fort que moi. Elle est ma seule distraction qui n’a pas trop de lien avec les cours. J’ai beau sortir au moins trois fois par semaine, c’est à peine si j’arrive à me faire des contacts hors de l’établissement. Il y a juste cette femme qui s’appelle Samantha et qui a une boutique, une espèce de coffee shop à deux pâtés de maisons d’ici avec qui j’ai plus ou moins réussi à créer un lien. Elle a genre, 22 ans de plus que moi, mais elle est cool. Depuis ce qui s’est passé avec Valério et mon père, j’avoue ne pas trop savoir où me situer. C’est la première fois que je fais face à ce genre de situation depuis que je suis venue au monde. Ça me fait tout drôle.
Quelques secondes passent, laissant le temps au vent d’emporter leurs paroles. Puis soudain, à croire qu’il leur souffla une brise d’espoir au passage, les visages de Lù et de Nadia, s’illuminèrent d’un éclat similaire.
- On est à New-York Bordel, s’exclame Lucrecia.
- Oui, c’est vrai ! Et c’est justement ce qui me met encore plus la pression, déplore Nadia.
- Le tout ce n’est pas d’atterrir à la grosse pomme, mais d’y rester.
- Exactement !
- Tu sais quoi ? Je suis cool comme fille. Je ne laisserai pas cette fille me gâcher mon année scolaire. Je me ferai les amis que je dois me faire et ¡Ciao!
- C’est bien. Du coup, tu ne vas pas louer de bateau ?
- Non… Juste l’hôtel.
- Lù !
- Bon d’accord. Je vais réfléchir. Mais toi, il faut que tu ailles voir Guzman !
- J’hésite encore.
- Cette décision de lui dire au revoir, tu l’as déjà prise une fois. Alors tu pourras la reprendre une deuxième fois.
- On en reparlera si ça te va ?
- Comme tu veux. Viens on va se prendre une glace.
A SUIVRE…